Voilà, c'est fait, après 2 années de tentatives, j'ai réussi à faire refleurir mes poinsettias. Bien que mon essai de l'an dernier avait donné des résultats plutôt mitigés, je n'ai pas hésité, le printemps venu, à tenter ma chance à nouveau. Voici la suite des étapes que j'ai respectées et les quelques trucs que j'ai développés.
Vers la fin d'avril, au moment de les sortir pour l'été (T minimale 13°C), j'ai rempoté mes poinsettias dans un mélange à part égal de compost jeune, de mousse de sphaigne, de terreau et de vermiculite et je les ai taillés drastiquement, raccourcissant toutes les tiges des 2/3 de leur hauteur, ne laissant que quelques feuilles par tige (parfois juste une!) de façon à rendre les plants plus compacts.
Je les ai ensuite installés dans un coin de mon terrain, à l'ombre d'un érable à Giguère, là où le soleil de fin d'après-midi y est chaud et généreux, sans brûler. Je me suis aussi assurée de fournir un apport en eau régulier, mais sans excès, en laissant le temps à la terre de bien s'assécher entre les arrosages.
Vers la fin juillet-début août, j'ai malheureusement omis d'effectuer une deuxième taille de façon à garder approximativement trois à quatre feuilles par tige (un simple oublie!), ce qui m'aurait donné des plants plus compacts à la fin du processus de floraison. Ce n'est qu'en sortant mes plants il y a quelques jours, que j'ai compris que cette taille avait aussi son importance; mes plants, quoique beaux dans l'ensemble, ont une base dégarnie qui m'oblige à les déposer au sol ou sur des tables basses, question de n'en voir que la partie feuillue et fleurie.
Normalement, je conduis toutes mes cultures comestibles selon un protocole biologique, mais dans le cas de plantes ornementales comme les poinsettias, je m'autorise à utiliser un engrais de synthèse (20-20-20), à raison d'une fois par mois tout au cours de l'été.
Le poinsettia est une plante dite de jours courts donc, à l'automne, le raccourcissement des heures d'ensoleillement initie naturellement la formation de nouveaux bourgeons floraux et éventuellement la coloration des bractées, et ce, dès la mi-septembre. Par-contre, pour faire refleurir un poinsettia à temps pour la période des fêtes et de façon plus abondante, il faut donner un petit coup de pouce à la nature en assurant à la plante une période d'obscurité totale pour un minimum de 14 heures consécutives par jour, et ce, pour une période de huit à dix semaines.
Donc, au début octobre (je sais, à la mi-septembre aurait été mieux), je me suis mise en tête d'aménager une petite cache munie d'une lumière artificielle et d'une minuterie, dans un coin de la cave. Mon installation de l'an dernier ayant donné des résultats pour le moins relatifs, j'ai cherché une option plus performante et j'ai opté pour le dessous d'une table sur laquelle je m'installe habituellement pour jardiner; le jardinage en cette saison se résumant à pas grand-chose, je savais que cet espace resterait libre de tout encombrement jusqu'à la saison des semis, soit bien après Noël.
Un rouleau de papier noir (papier à toiture) qui trainait dans un coin de la cave s'est ensuite révélé être le matériau idéal pour former une jupe flexible et opaque, que j'ai fixée à l'aide d'agrafes (gun tacker) sur le pourtour du chassis de la table. Sous la table, j'ai vissé une rame à double néons, que j'ai reliée à une des minuteries que j'utilise normalement pour les semis.
L'espace était restreint, mais juste assez grand pour y installer mes 3 poinsettias et la température, grâce à la chaleur émanée par les néons, oscillait entre 18 et 22° C, ce qui est, selon diverses documentations, considéré comme l'idéal. Encore là, un arrosage régulier, cette fois-ci aux 2 semaines, avec un engrais de synthèse (20-20-20), a fait le reste du travail.
Noël venu, je n'ai eu qu'à positionner mes poinsettias dans des endroits stratégiques, pour donner un air de fête à toute la maisonnée.
Bonne chance!
Nathalie
Vers la fin d'avril, au moment de les sortir pour l'été (T minimale 13°C), j'ai rempoté mes poinsettias dans un mélange à part égal de compost jeune, de mousse de sphaigne, de terreau et de vermiculite et je les ai taillés drastiquement, raccourcissant toutes les tiges des 2/3 de leur hauteur, ne laissant que quelques feuilles par tige (parfois juste une!) de façon à rendre les plants plus compacts.
Je les ai ensuite installés dans un coin de mon terrain, à l'ombre d'un érable à Giguère, là où le soleil de fin d'après-midi y est chaud et généreux, sans brûler. Je me suis aussi assurée de fournir un apport en eau régulier, mais sans excès, en laissant le temps à la terre de bien s'assécher entre les arrosages.
Vers la fin juillet-début août, j'ai malheureusement omis d'effectuer une deuxième taille de façon à garder approximativement trois à quatre feuilles par tige (un simple oublie!), ce qui m'aurait donné des plants plus compacts à la fin du processus de floraison. Ce n'est qu'en sortant mes plants il y a quelques jours, que j'ai compris que cette taille avait aussi son importance; mes plants, quoique beaux dans l'ensemble, ont une base dégarnie qui m'oblige à les déposer au sol ou sur des tables basses, question de n'en voir que la partie feuillue et fleurie.
Normalement, je conduis toutes mes cultures comestibles selon un protocole biologique, mais dans le cas de plantes ornementales comme les poinsettias, je m'autorise à utiliser un engrais de synthèse (20-20-20), à raison d'une fois par mois tout au cours de l'été.
Le poinsettia est une plante dite de jours courts donc, à l'automne, le raccourcissement des heures d'ensoleillement initie naturellement la formation de nouveaux bourgeons floraux et éventuellement la coloration des bractées, et ce, dès la mi-septembre. Par-contre, pour faire refleurir un poinsettia à temps pour la période des fêtes et de façon plus abondante, il faut donner un petit coup de pouce à la nature en assurant à la plante une période d'obscurité totale pour un minimum de 14 heures consécutives par jour, et ce, pour une période de huit à dix semaines.
Donc, au début octobre (je sais, à la mi-septembre aurait été mieux), je me suis mise en tête d'aménager une petite cache munie d'une lumière artificielle et d'une minuterie, dans un coin de la cave. Mon installation de l'an dernier ayant donné des résultats pour le moins relatifs, j'ai cherché une option plus performante et j'ai opté pour le dessous d'une table sur laquelle je m'installe habituellement pour jardiner; le jardinage en cette saison se résumant à pas grand-chose, je savais que cet espace resterait libre de tout encombrement jusqu'à la saison des semis, soit bien après Noël.
Un rouleau de papier noir (papier à toiture) qui trainait dans un coin de la cave s'est ensuite révélé être le matériau idéal pour former une jupe flexible et opaque, que j'ai fixée à l'aide d'agrafes (gun tacker) sur le pourtour du chassis de la table. Sous la table, j'ai vissé une rame à double néons, que j'ai reliée à une des minuteries que j'utilise normalement pour les semis.
L'espace était restreint, mais juste assez grand pour y installer mes 3 poinsettias et la température, grâce à la chaleur émanée par les néons, oscillait entre 18 et 22° C, ce qui est, selon diverses documentations, considéré comme l'idéal. Encore là, un arrosage régulier, cette fois-ci aux 2 semaines, avec un engrais de synthèse (20-20-20), a fait le reste du travail.
Noël venu, je n'ai eu qu'à positionner mes poinsettias dans des endroits stratégiques, pour donner un air de fête à toute la maisonnée.
Bonne chance!
Nathalie
Aucun commentaire:
Publier un commentaire